Jean l’autre soir, en montant l’escalier (bis),
Trouva sa femme étendue sur le palier (bis),
«Ohé, portier ! Ma femme est morte !
Venez, venez vite venez vite la chercher,
Ou bien je la fous derrière la porte.»
Refrain:
Car c’était elle qui foutait le chahut à la maison
La guenon, la poison, elle est morte !
Elle ne mettra plus de l’eau dedans mon verre
La guenon, la poison, elle est morte !
Lors Jean s’en fut réveiller les copains (bis)
Fit tant de potin qu’il fit lever Martin : (bis)
«Eh les copains ! ma femme est morte !
C’est moi qui vous paye la goutte demain matin
Si vous venez lui faire escorte.»
Refrain
Lors Jean s’en vint trouver Monsieur l’curé (bis)
Qui ronflait fort sous son bonnet carré : (bis)
«Ohé, curé ! Ma femme est morte !
Donnez, donnez-lui toutes vos oraisons
Et puis que le diable l’emporte.»
Refrain
Lors Jean s’en fut trouver le fossoyeur (bis)
Qui dans une tombe dormait à la fraîcheur : (bis)
«Oh fossoyeur ! Ma femme est morte !
Creusez, creusez vite un trou large et profond
De peur que la garce n’en sorte.»
Refrain
Lors Jean s’en fut retrouver sa moitié
La garce de femme avait ressuscité :
«ô Aglaé, tu n’es pas morte !»
Elle lui répondit, le pot de chambre au poing
«Voici la tisane que j’t’apporte.»
Dernier refrain:
Et comme toujours, je fouttrai le chahut à la maison
Ta guenon, ta poison, n’est pas morte !
Et je mettrai encore de l’eau dedans ton verre
Ta guenon, ta poison, n’est pas morte !