La paludia

La bleuzaill’ qui
vient d’entrer à l’Unive,
Se fout d’nous
car les bleus sav’ nt tout.
Ils étudient à la place du « Vintou »,
Ils font l’ manchabal
Et ils s’foutent pas mal
De l’avis des poils! (bis)

Les bleus bien vit’
ont perdu les pédales,
C’est normal
et c’est pas plus mal!
Ils ont compris
qu’les profs sont tous cinglés
Et qu’ils s’ront moflés
Même s’ils travaillent,
Alors ils guindaillent! (bis)

Il vaut bien mieux
d’sortir et d’s’amuser
Que d’bloquer
et de s’emmerder,
Car pour savoir boir’ et bien guindailler
Il n’ est pas besoin
De faire de s’conde sess,
Tout ça va très bien! (bis)

Il n’est pas bon
à l’étudiant de boir’ seul,
C’est mauvais
surtout s’il dégueule!!
Puis quand il faut rev’nir à domicile,
C’est pas si facil’
D’ retrouver son ch’min
Si tôt le matin! (bis)

Bleuzaill’ pour vous
aider y’ a la Paludia,
C’est extra
tous les poils sont là
Jusqu’à minuit
nous guindaillons au Berry,
Puis quand c’ est fini
On va chez Sonja
Boir’ de la Wodka! (bis)

Et le vieux poil
en attendant qu’ il fass’ clair
Il boira
des tonneaux de bier’,
Il chantera
toute la nuit entière:
Au diab’ les tracas,
On n’a pas besoin d’ça,
Viv’ la Paludia!! (bis)

La lux

Unissons-nous pour chanter la patrie
À ce banquet de la fraternité;
Scellons gaiement notre union chérie,
Trinquons, amis à sa prospérité.
Autour de nous lorsque le vin pétille
Humiliant nos raisons sous ses lois,
Rions, chantons et buvons en famille, }
Il n’est ici que des Luxembourgeois. } (bis)

De l’union renouvelons les gages,
Serrons les rangs, Arlonnais et Wallons;
(orig. Serrons les rangs Allemands et Wallons)
Bien que parlant de différents langages,
C’est par le coeur que nous nous ressemblons.
Toujours amis, nous saurons nous comprendre,
Nos coeurs du moins ne parlent qu’un patois;
Toujours amis, pour s’aimer et s’entendre,
Il n’est ici que des Luxembourgeois.

Des souverains les volonlés altières,
Jusqu’aujourd’hui nous séparent en vain;
Et par dessus d’impuissantes frontières,
En souriant, nous nous tendons la main.
De nos aïeux, morcelez l’héritage,
Divisez-nous en deux peuples, ô rois,
Notre amitié se rit de vos partages,
Il n’est ici que des Luxembourgeois.

Versez à flot, ce généreux moselle,
Jeunes buveurs plus généreux encore;
Qu’à larges flots, il pétille et ruisselle,
Ce jus divin qui brille comme l’or.
Autour de lui nous célébrons nos veilles,
Ces gais festins qui font peur aux bourgeois.
On peut le voir au nombre de bouleilles,
Il n’est ici que des Luxembourgeois.

ô Luxembourg ! ô terre maternelle,
Nous, tes enfants, au seuil de l’avenir,
Nous te jurons un amour éternel,
Dans notre coeur et notre souvenir.
C’est un serment qu’au nom de la jeunesse
Nous te jurons d’une commune voix,
Accepte-le, crois-en notre promesse,
Il n’est ici que des Luxembourgeois.

Cri:

– Et de ceux qui hier dans la fournaise
* Avaient la Hure pour drapeau
– Et les festivités ne font que
* Commencer
– Et nous serons tous
* Bitu
– Mais nous resterons
* Dignes
– Et s’il n’en reste qu’un, je serai
* Celui-là !

(À-fond La Lux)

Anti-chant

Sur l’air de « Milord » d’Edith Piaf

Allez, broutez Luxos
Rentrez dans vos étables
Il fait si froid dehors
La paille c’est confortable

Allez au zoo Luxos
Ce soir ça va chier
On va vous enterer
Ce sera rigolo

Lalalala lala
Lalalala lala

La hutoise

Sur l’air du chant « Le plaisir des dieux »

Dign’ héritiers, d’un comté viticole ;
Notr’ Briolet, et la Cuvée de Huy
Toujours assum’, nos envies de picoles
Et nous enivr’, jusqu’au bout de la nuit.
Prend une bonne bière EN MAIN pour qu’on afonne,
Car un Hutois n’est jamais rassasié.
Prend une bonne bière juste pour la déconne
Car un Hutois n’cess jamais d’guindailler(bis)

Colin Maillart, nous a légué sa rage
Pour éloigner les jaloux étrangers ;
Et Buffalo, sa vitesse ravage.
Nos quatr’ Merveill’ sont en sécurité.
Prend une bonne bière EN MAIN pour qu’on afonne,
Car un Hutois n’est jamais rassasié
Prend une bonne bière juste pour la déconne
Car un Hutois n’cess jamais d’guindailler(bis)

À la Saint-Nic, les rhétos nous acclament.
Pendant l’quinz’ août, le pêket coule à flot ;
Et la Hutoiz, escorte Notre Dame.
Nous somm’ partout, bien avant les Agros.
Prend une bonne bière EN MAIN pour qu’on afonne,
Car un Hutois n’est jamais rassasié
Prend une bonne bière juste pour la déconne
Car un Hutois n’cess jamais d’guindailler(bis)

Grands étalons, nous ne craignons pas celles
Qui dans la nuit, soulèvent leur jupon ;
Irrésistibles, nous bourrons ces femelles ;
Jusqu’au matin, sans cess’ elles jouiront.
Prend une bonne bière EN MAIN pour qu’on afonne,
Car un Hutois n’est jamais rassasié
Prend une bonne bière juste pour la déconne
Car un Hutois n’cess jamais d’guindailler(bis)

Valeureux Liégeois

Refrain:
Valeureux Liégeois
Fidèle à ma voix
Vole à la victoire
Et la liberté
De notre cité
Te couvrira de gloire

César vainqueur de l’univers
Te décerna le titre de brave
Des Romains, tu brisas les fers
Jamais tu ne vécus esclave

Refrain

Célébrons par nos accords
Les droits sacrés d’une si belle cause
Et rions des vains efforts
Que l’ennemi nous oppose

Refrain

Ban:
A-s’véyou ? L’Toré !
Est-i bê ? Awé !
Ki magne-t-i ? Dés porés !
Ki Beût-ti ? Dés pekets !
Ki fêt-i ? Dés p’tits vês !
En-a-t-i ? Awés !
Kimmin sont-élles ? Hénaurmes !

lalalalalalala….

Et co’n fêye po non l’rouvî…
Allons Lîdge !

Chant des étudiants Wallons

Que jusque tout au bord
On remplisse nos verres
Qu’on les remplissent encore
De la même manière
Car nous sommes les plus forts
Buveurs de blondes bières

Refrain:

Car nous restons
De gais Wallons
Digne de nos aïeux, nom de Dieu
Car nous sommes comme eux, nom de Dieu
Disciples de Bacchus
Et du roi Gambrinus

Refrain

Nous ne craignons pas ceux

Qui dans la nuit nous guettent
Les flamands et les gueux
A la taille d’athlète
Ni même que les cieux
Nous tombent sur la tête

Refrain

Nous assistons aux cours

Parfois avec courage
Nous bossons certains jours
Sans trop de surmenage
Mais nous buvons toujours
Avec la même rage

Refrain

Et quand nous fermons l’oeil

Au soir de la bataille
Pour fêter notre deuil
Qu’on fasse une guindaille
Et pour notre cercueil
Qu’on prenne une futaille

Refrain

Et quand nous paraîtrons

Devant le grand Saint-Pierre
Sans peur nous lui dirons
Qu’autrefois sur la terre
« Grand Saint nous n’aimions
Que les femmes et la bière »

Refrain