La ballade du mutant

Sur l’air de « Malheur à celui qui blesse un enfant » d’Enrico Macias

Il est né un soir près d’une centrale nucléaire
D’un père alcoolique et d’une mère éthéromane.
Il avait trois jambes, de longs bras tous verts,
Son grand nez jaune luisait comme une banane

Refrain:
Qu’il soit vert ou bleu depuis sa naissance,
Il a les yeux rouges, il est plein d’excroissances,
Qu’il soit asthmatique, goitreux ou rampant.
Malheur à celui qui blesse un mutant.

Dans l’institution où l’on plaça le p’tit chauve
Il faisait bien rire avec sa douzaine de doigts.
Il faut reconnaître qu’une main toute mauve
Ca n’est pas courant sur la tête d’un p’tit gars.

Refrain

Il y avait des jours où c’était dur pour le pauvre gosse,
Quand avec une sonde il fallait l’alimenter.
Car je ne vous l’ai pas dit, mais en plus de sa bosse
Le pauvre chéri était paralysé.

Refrain

Et quand il eut l’âge enfin d’aller vers les filles,
Qu’il voulut sortir sa queue en forme de tire-bouchon,
Sa petite peau flasque était molle et sans vie
Et sa couille unique avait l’air d’un ballon.

Refrain

Gaudeamus Igitur

Gaudeamus, igitur, juvenes dum sumus (bis)
Post jucundam juventutem post molestam senectutem
Nos habebit humus (bis)

Ubi sunt qui ante nos in mundo fuere (bis)
Vadite ad superos, transite ad inferos
Ubi jam fuere (bis)

Vivant omnes vigines, facile formosae ! (bis)
Vivant et mulieres, tenerae, amabiles
Bonae, laboriosaae (bis)

Vivat et rex Belgarum, et Patria quae regit (bis)
Vivat nostra Civitas Adque Universitas
Quaes nos hic protegit (bis)